L’homéopathie est une des médecines alternatives les plus plébiscitées. De plus en plus de patients font le choix de faire confiance à ce traitement qui est réputé sans danger et peu agressif pour l’organisme. Elle est adaptée à tous, des bébés aux personnes âgées. Elle peut prévenir et traiter différentes maladies et affections passagères ou chroniques.
Les principes de l’homéopathie ont été définis par le docteur Hahnemann au 18ème siècle.
Les débuts de l’homéopathie
Le jeune docteur Samuel Hahnemann a décidé d’abandonner la médecine malgré sa passion pour cette discipline et la recherche scientifique en 1790. L’inefficacité des traitements au 18ème siècle l’ayant déçu, il s’est tourné vers la traduction d’ouvrages et de traités médicaux. C’est là qu’il est tombé sur un ouvrage du médecin William Cullen sur les substances et les méthodes curatives utilisées à cette époque. En se penchant sur le traité, il s’est aperçu que ses théories au sujet des effets de l’écorce de quinquina différaient de celui de Cullen.
Il a alors décidé de se livrer à des expériences pour confirmer ses hypothèses. Cela lui a permis de découvrir que l’écorce de quinquina reproduit chez un sujet sain des symptômes identiques à ceux de la fièvre. Fort de cette découverte, il a poursuivi ses expériences en administrant des substances variées à des sujets sains. C’est de cette manière qu’est née un nouveau mode de traitement appelé l’homéopathie qui s’est doté par la même occasion de son premier principe, celui de la similitude.
Les doses doivent être infinitésimales pour que les substances inoculées ne soient pas toxiques. La dilution est primordiale dans l’élaboration des remèdes homéopathiques. Non seulement cela permet d’éliminer les risques de toxicité, mais aussi d’augmenter l’efficacité du médicament contrairement à ce qu’on peut imaginer. Les substances de bases sont diluées de manières successives. A l’issue de chaque dilution, la nouvelle solution doit être secouée de manière à ce que le diluant, l’eau ou l’alcool, s’imprègne totalement de l’essence de la substance mère. C’est ce qu’on appelle la dynamisation.
Les maladies traitées par l’homéopathie
Ce type de médecine traite une maladie par une substance qui provoque chez les personnes saines des symptômes similaires.
Il y a plus de 250 médicaments homéopathiques sur le marché, ils traitent et préviennent les maux quotidiens, chroniques ou passagers.
L’homéopathie est utilisée à titre préventif ou curatif des affections passagères comme le rhume, l’angine, l’allergie, la fièvre, l’eczéma, le rhume, la sinusite, etc. Ils interviennent aussi dans les affections de la bouche comme l’aphte, les troubles ou les infections féminines comme les règles douloureuses, les états psychologiques comme le stress, le surmenage, la dépression, l’anxiété, etc.
Son premier avantage est que grâce à des substances entièrement naturelles, l’organisme se soigne de lui-même. C’est pour cela que ce mode de traitement n’entraine ni effets secondaires ni accoutumance, d’où la raison de son succès grandissant.
Des traitements personnalisés
L’homéopathie adopte le principe dit « de globalité » qui consiste à considérer le patient dans sa globalité. Concrètement, avant de prescrire un traitement, le médecin homéopathe s’intéresse au contexte psychologique et environnemental du patient. La consultation ne se limite donc pas aux symptômes. Chaque élément fourni par le patient peut orienter le choix du remède qu’il devra prendre. Le traitement homéopathique est de ce fait personnalisé.
L’homéopathie est utilisée à titre de prévention, de soin ou de traitement de toutes les pathologies. Cependant, il est particulièrement préconisée dans le traitement et la prévention des affections respiratoires chroniques, les troubles gastriques ou encore les maladies touchant l’os.